IIIe, Ve, VIIe, cantons

Publié le par les nouvelles nicoises

Ces trois cantons présentent également un intérêt particulier, du fait qu’y seront présents des candidats du nouveau Parti Niçois/Partit Nissart, fondé il y a un an. Se plaçant hors du système politique français, ce mouvement lui est un rassemblement de Niçois, qui désirent reprendre en main les affaires de la Ville, lors des élections de 2014, et installer la société civile au pouvoir municipal, a présenté des candidats aux cantonales afin de donner la possibilité à ses adhérents et sympathisants de se démarquer du système politique actuel, d’apparaître officiellement dans les résultats du scrutin, et en cas d’élection de peser au conseil général pour défendre les intérêts niçois. Son président, Alain Roullier-Laurens, avait été présent aux cantonales de 2008 dans le premier canton de Nice, où il était arrivé en troisième position après l’UMP et le parti socialiste. Les observateurs de la vie politique niçoise, se penchent donc sur ces trois cantons, qui pourraient devenir précurseurs de l’ancrage à Nice, d’un parti purement niçois, hors du système politique français. Ceci ouvrirait la voie à une opposition réelle aux partis parisiens qui occupent et monopolisent pour l’instant la totalité de l’espace politique à Nice.           

 

Dans les III, Ve et VIIe cantons se présentent également, des responsables du Bloc identitaire sous l’étiquette « Nissa rebela », vocable niçois outrageusement plagié par l’ultra droite française puisque c’est le titre d’une chanson niçoise (paroles de Gian Calena, sur une musique de Menica Rondelli), parue avec copyright de Gian Calena en date du 30-6-75, dans le premier numéro de la Ratapinhata Nova, du 1er février 1976. Il conviendrait que l’auteur ou les ayants droit propriétaire de ce titre célèbre, fassent interdire à l’ultra droite dont on connaît les sympathies de déflorer ainsi sans vergogne la véritable culture niçoise qui est une culture d’accueil et non d’exclusion ; chez nous, nous faisons la promotion de la soupe au pistou et non de la soupe au cochon lancée à Paris par le Bloc identitaire. Il faut, pour mémoire, rappeler que Jacques Peyrat qui avait annoncé dans la presse qu’il présenterait dans le 3e canton le docteur Blot, puis Monsieur Sgobba commerçant du quartier, qui semblent avoir renoncé, s’est récemment découvert une « communauté de vues » avec les « identitaires ». Il ne présentera donc personne dans le 3e canton pour ne pas gêner M. Vardon candidat « identitaire », lequel fut naguère condamné pour reconstitution de ligue dissoute et autres faits. L’exmaire soutiendra aussi M. Loeuillet candidat « identitaire » dans le Ve canton qui s’est signalé, lui, par l’organisation dans sa librairie à Nice, de la signature de l’ouvrage d’un ancien waffen SS français. Il semble plus qu’évident que « la communauté de vue » de M. Peyrat avec ces personnes, lui est toute personnelle et qu’elle n’engage en rien ses ex-électeurs dont très peu probablement, le suivront dans cette nouvelle voie.

 

Ces précisions étaient néanmoins nécessaires afin que les électeurs ne soient pas abusés et qu’ils ne fassent pas un amalgame plus que fâcheux entre les candidats du Parti içois/Partit Nissart, et les candidats du Bloc identitaires, partis d’extrême droite français, qui usurpent le vocable Nissa rebela tout en exhibant comme symbole national le sanglier gaulois. Le Bloc identitaire présent en divers lieux en France a une prétention nationale et a annoncé qu’il présentera un candidat aux présidentielles, le parti Niçois/partit Nissart, lui, n’a aucune prétention nationale et ne s’intéresse qu’à Nice et aux Niçois. Chacun a les opinions qu’il veut, mais doit les assumer et ne pas avancer masqué en se cachant derrière un paravent niçois afin de capter des voix niçoises pour servir une philosophie d’extrême droite française et européenne qui n’a jamais été et n’est pas, celle de la quasi-totalité des Niçois.

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